Arrivée le 2 mai à Tokyo Narita.
Première nuit à Tokyo, plus précisément à Shiki,
province de Saitama.
Départ de Shiki le matin, je pacte mon ordinateur avec
son transformateur et, au bout du câble, l’adaptateur. Or les tétons de ma
fiche sont légèrement plus fins que les trous de l’adaptateur. Ce qui a
pour conséquence que celui-ci s’échappe
et c’est mon amie Chieko qui voit le petit dispositif sous le lit et me le
rend. Quelle chance ! Comment vivre au Japon sans cet objet
indispensable ! Ici, les prises sont plates.
Deuxième jour : début du séminaire de l’Institut
Japonais d’Espéranto, je vais y enseigner durant 3 jours. Nous sommes logés
dans une maison des Unions Chrétiennes dans le quartier de Tokyo-Korakuen. Je
reçois une clé, je vais à ma chambre, je glisse la clé dans la serrure et voilà
qu’elle se casse. On me redonne une clé entière à la réception. C’est la clé de
réserve.
Troisième jour : je ne trouve plus ma clé. Je vide trois fois mon sac, je retourne mes
poches… rien… je fais un appel général… J’annonce la perte à la réception, mais ils
n’ont pas de clé de réserve… Je vide une quatrième fois mon sac et je la
retrouve. Elle s’était fixée sous un petit sac qui contient divers petits
objets comme un peigne, une mini-lampe de poche, mes cartes mémoire et une pile
de réserve pour mon appareil de photo…
Quatrième jour : je prends un bonbon qui s’avère
être un caramel et j’y laisse une dent, une couronne. Je la récupère, je la
lave et je la conserve soigneusement avec mes pilules dans mon semainier. Deux
jours plus tard, à Yokohama, je vais chez le dentiste en urgence. Il me remet
cette prothèse à sa place. Il fait des compliments sur le travail de mon
dentiste suisse.
Après 3 jours à Yokohama, je fais mes bagages pour
aller à Machida, toujours dans l’agglomération de Tokyo. Au moment du départ,
la fermeture-éclair de mon sac à dos rend l’âme. Mon sac me servait de sac
d’école avant ma retraite, il est venu au Japon déjà, pour 6 mois, il est allé
6 fois en Afrique, il a donc rendu de bons et loyaux services. Donc je le vide,
je le jette et j’en reçois un en prêt pour 2 semaines, histoire de m’en
racheter un. Par chance, l’accident est arrivé dans la maison de mes amis et
non sur un quai de gare…
Après Machida où je passe une nuit, je prends mes
quartiers dans un hôtel de Yotsuya, quartier central de Tokyo, aux frais de
l’Etat japonais, vu que je donne trois conférences dans deux universités. Là,
un dispositif placé au mur me souffle un mistral glacial sur les épaules. Je
saisis la télécommande et tente de le réduire au silence. Sans effet. En effet,
les touches sont couvertes de katakana et de kanji, incompréhensibles pour moi. Après une
promenade à l’extérieur, je reviens à ma chambre et j’ai droit à un sirocco
étouffant, sauna superflu. J’essaie à nouveau de maîtriser cette machine à
température variable, sans succès. Je prends alors les grands moyens et je tire
la prise. Enfin je peux vivre nuit et jour fenêtre ouverte par une température
agréable. Même que j’ai vu le Mont Fuji ce matin par un temps superbe !
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