jeudi 10 mai 2012

AVENTURES

Aventures

Arrivée le 2 mai à Tokyo Narita.

Première nuit à Tokyo, plus précisément à Shiki, province de Saitama.

Départ de Shiki le matin, je pacte mon ordinateur avec son transformateur et, au bout du câble, l’adaptateur. Or les tétons de ma fiche sont légèrement plus fins que les trous de l’adaptateur. Ce qui a pour  conséquence que celui-ci s’échappe et c’est mon amie Chieko qui voit le petit dispositif sous le lit et me le rend. Quelle chance ! Comment vivre au Japon sans cet objet indispensable ! Ici, les prises sont plates.

Deuxième jour : début du séminaire de l’Institut Japonais d’Espéranto, je vais y enseigner durant 3 jours. Nous sommes logés dans une maison des Unions Chrétiennes dans le quartier de Tokyo-Korakuen. Je reçois une clé, je vais à ma chambre, je glisse la clé dans la serrure et voilà qu’elle se casse. On me redonne une clé entière à la réception. C’est la clé de réserve.



Troisième jour : je ne trouve plus ma clé.  Je vide trois fois mon sac, je retourne mes poches… rien… je fais un appel général…  J’annonce la perte à la réception, mais ils n’ont pas de clé de réserve… Je vide une quatrième fois mon sac et je la retrouve. Elle s’était fixée sous un petit sac qui contient divers petits objets comme un peigne, une mini-lampe de poche, mes cartes mémoire et une pile de réserve pour mon appareil de photo…

Quatrième jour : je prends un bonbon qui s’avère être un caramel et j’y laisse une dent, une couronne. Je la récupère, je la lave et je la conserve soigneusement avec mes pilules dans mon semainier. Deux jours plus tard, à Yokohama, je vais chez le dentiste en urgence. Il me remet cette prothèse à sa place. Il fait des compliments sur le travail de mon dentiste suisse.

Après 3 jours à Yokohama, je fais mes bagages pour aller à Machida, toujours dans l’agglomération de Tokyo. Au moment du départ, la fermeture-éclair de mon sac à dos rend l’âme. Mon sac me servait de sac d’école avant ma retraite, il est venu au Japon déjà, pour 6 mois, il est allé 6 fois en Afrique, il a donc rendu de bons et loyaux services. Donc je le vide, je le jette et j’en reçois un en prêt pour 2 semaines, histoire de m’en racheter un. Par chance, l’accident est arrivé dans la maison de mes amis et non sur un quai de gare…




Après Machida où je passe une nuit, je prends mes quartiers dans un hôtel de Yotsuya, quartier central de Tokyo, aux frais de l’Etat japonais, vu que je donne trois conférences dans deux universités. Là, un dispositif placé au mur me souffle un mistral glacial sur les épaules. Je saisis la télécommande et tente de le réduire au silence. Sans effet. En effet, les touches sont couvertes de katakana et de kanji,  incompréhensibles pour moi. Après une promenade à l’extérieur, je reviens à ma chambre et j’ai droit à un sirocco étouffant, sauna superflu. J’essaie à nouveau de maîtriser cette machine à température variable, sans succès. Je prends alors les grands moyens et je tire la prise. Enfin je peux vivre nuit et jour fenêtre ouverte par une température agréable. Même que j’ai vu le Mont Fuji ce matin par un temps superbe !

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