dimanche 23 août 2009

WC / NECESEJO



Question: quelle profession exercez-vous?

Réponse: je suis opticien-ébéniste.

Question: pouvez-vous préciser?

Réponse: je fabrique des lunettes de WC.





Constat:
Au Japon, la lunette des WC est la plupart du temps chauffante, parfois on y lit l'heure, parfois vous bénéficiez d'une douche anale et d'un séchoir.

En Suisse, elle est en principe froide, la douche anale est très rare.

En Pologne, elle est parfois mal adaptée et vous pince les cuisses.

En Afrique, il arrive qu'elle manque....


Konstato :

En Japanio la ringo, kiu protektas la necesejokuvon plej ofte povas varmiĝi ; foje oni povas tie legi pri la tempo per horloĝo ; foje estas anusa duŝo kaj sekigilo.

En Svislando ĝi kutimas esti malvarma ; anusa duŝo maloftas.

En Pollando povas okazi, ke ĝi estas malbone adaptita kaj pinĉas viajn krurojn.

En Afriko okazas, ke ĝi ne ekzistas…




Restons en Afrique, où les gens sont très débrouillards.
Ni restu en Afriko, kie la homoj elturnighas mirinde lerte.



"SAVOIR SANS BARRIERES" 2






SUISSE - BENIN

PREMIERE ACTION DE « SAVOIR SANS BARRIERES » AU BENIN (SSB)

AOUT 2009

SSB regroupe deux Suisses et trois Béninois. Ce groupe peut-il déjà s’appeler ONG ? Pour notre première action, nous avons livré du matériel dans une école.
L’école choisie pour bénéficier de notre action est le centre scolaire « Nelson Mandela » à Cotonou. Nous avons voulu récompenser les meilleurs élèves. En effet, le but de « Savoir sans barrières » est de soutenir de bons élèves dont l’accès aux études est barré pour des raisons économiques.

Des livres étaient arrivés de Suisse, ainsi que des stylos, des crayons et des gommes pour 200 enfants. De Cotonou venaient une grande quantité de cahiers achetés sur place. Ainsi on fait aussi marcher le commerce local.

Nous espérons poursuivre notre aide au centre scolaire « Nelson Mandela » et l’étendre à d’autres établissements du Bénin. Nous avons des contacts directs avec les écoles, pas d’intermédiaires. Nous étudions les besoins, nous livrons du matériel, nous ne donnons jamais d’argent.

Faites-nous confiance et soutenez-nous !!! Nous voulons soutenir dix écoles en 2010 !!!

Compte jaune en Suisse :
10-752700-3



SVISLANDO – BENINO

UNUA AGADO DE « SCIO SEN BAROJ » EN BENINO (SSB)

AUGUSTO 2009


SSB grupigas du svisojn kaj tri beninanojn. Ĉu tiu grupo jam rajtas nomiĝi NRO « ne registara organizo »? Nia unua agado konsistis en liverado de materialo en lernejo. Ni elektis la lernejon « Nelson Mandela » en Kotonu. Ni intencis rekompensi la plej lertajn gelernantojn. Prave la celo de SSB estas subteni bonajn gelernantojn, kies aliro al studado estas malebligita de ekonomiaj kialoj.

Libroj alvenis el Svislando, same kiel krajonoj, kugloskribiloj kaj skrapgumoj. Tio por 200 gelernantoj. Amaso da kajeroj aĉetiĝis en Kotonu mem. Tiel ni subtenas ankaŭ la lokan komercon.

Ni esperas daŭrigi nian helpon al Centro « Nelson Mandela » kaj plivastigi ĝin al aliaj lernejoj en Benino. Ni havas rektajn kontaktojn kun lernejoj, ne estas perantoj. Ni esploras pri la bezonoj, ni liveras materialon, ni neniam donacas monon.

Fidu nin kaj subtenu nin !!! Ni intencas subteni dek lernejojn en 2010 !!!

Nia flava konto en Svislando :
10-752700-3


Le journal "Nouvelle Tribune" a couvert notre action.
La jhurnalo "Nouvelle Tribune" traktis nian agadon.

CONGRES / KONGRESO (PL)




















































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CONGRES UNIVERSEL D'ESPERANTO

BIALYSTOK, POLOGNE, 25 juillet au 1er août 2009

http://www.facebook.com/photo.php?pid=672933&op=1&view=all&subj=1024660125&id=1143311387
Là, vous me verrez avec deux de mes amis coréens.

UN CONGRES PARFAIT ET SPLENDIDE !!

Un Centre de congrès superbe (l’Ecole Polytechnique), une excellente organisation, tout s’est bien déroulé au cours de ce congrès. Il y avait même un cybercafé, une nouveauté. La solution de Bialystok pour avoir une grande salle s’est montrée adéquate : une immense tente avec un plancher de bois et des lignées de sièges. Elle n’a jamais été pleine, elle était donc suffisamment grande. Le Congrès a réuni 1800 participants de 60 pays.


Selon mes informations, vingt Suisses y ont pris part.

Les Suisses ont contribué activement dans divers domaines :

Premièrement : l’Education
Il y a eu une réunion partielle du Comité d’UEA au sujet de l’éducation. On m’a priée de la présider. Je l’ai fait.
Le Comité d’UEA tout comme celui d’ILEI, la Ligue mondiale des Enseignants d’Espéranto, ont élu une nouvelle Commission Internationale des Examens (IEK). En son sein siège Monika Molnar de la Chaux-du-Milieu et moi-même en tant que présidente.
Monika Molnar a participé comme assistante de Katalin Kovats dans des réunions visant à entraîner la pratique orale de la langue (paroligaj rondoj) liées au site www.edukado.net dont Katalin est la responsable. En plus, elle a participé comme examinatrice dans les examens de type nouveau liés au Cadre Européen de Référence du Conseil de l’Europe où l’Espéranto est maintenant reconnu. Elle a travaillé du matin au soir sans même prendre le temps de manger…
J’ai reçu mon diplôme de niveau C1 de ce nouveau système d’examen. J’ai suivi une formation pour être moi-même examinatrice et j’ai dû tout de suite me mettre au travail vu le grand nombre de candidats : 47 dont 3 Suisses.
Il faut mettre ILEI dans ce chapitre. La Ligue des Profs a un nouveau bureau car 2009 était une année d’élections. Stefan MacGill de Hongrie/Nouvelle Zélande en est le président, Duncan Charters des USA le vice-président. Au cours de la séance d’ILEI, j’ai pu souligner la grande valeur de la conférence d’ILEI au Bénin en 2008, à laquelle j’ai participé. J’ai relevé le travail d’un groupe qui a inventé une histoire qui vise à enseigner aux femmes africaines à utiliser en cuisine certaines plantes à haute valeur en vitamines. Le groupe de travail en a même fait une bande dessinée. Cette petite œuvre a ensuite été remise à l’UNESCO à Paris. Il s’agit d’un travail utile et important réalisé au moyen de l’Espéranto. Au sujet de notre collaboration avec l’UNESCO, j’aimerais ajouter que, durant le Congrès de Bialystok, j’ai pu rencontrer nos représentants auprès de cette instance : Renée Triolle, François Lo Jacomo et Barbara Despineys. Relevons que l’UNESCO a une filiale à Genève : le Bureau International de l’Education. Pour les lecteurs francophones, j’ajoute que l’UNESCO a par deux fois reconnu la valeur de l’Espéranto dans des résolutions, car l’UNESCO et l’Espéranto poursuivent les mêmes objectifs.
J’ai fait officiellement la proposition que la Ligue des Profs tienne régulièrement sa Conférence annuelle en Afrique, par exemple tous les trois ans. J’ai reçu un vif soutien. Il faut remarquer qu’aucun Africain n’a reçu de visa pour entrer en Pologne… Par conséquent, c’est nous qui devons aller à eux. Vu que nous avons planté un arbre au Centre Songhai à Porto Novo, nous devons y retourner pour constater si ce petit oranger a bien poussé. En liaison avec ma proposition, deux personnes m’ont annoncé une promesse de soutien financier pour permettre à des Africains de se rendre au Bénin pour une telle conférence. Précisément un soutien pour six personnes. Je me trouve donc en interface entre les donateurs et les organisateurs. Vu que je connais personnellement plusieurs Africains actifs dans le mouvement de l’Espéranto, je peux faire des propositions. Les sponsors me l’ont demandé.
Au cours de l’hiver, j’ai mis en œuvre un système d’examens d’Espéranto pour les aveugles. Je l’ai soumis à des aveugles de Finlande et à divers experts. Les deux Comités, celui d’UEA et celui d’ILEI, l’ont approuvé. Ceci constitue un pas significatif et symbolique quand on sait que Louis Braille est né en 1809, donc il y a 200 ans. J’ai lancé l’idée que la première session ait lieu à Copenhague en 2011.
La session des examens traditionnels de ILEI/UEA a été annulée, les candidats montrant plus d’intérêt pour le nouveau système d’examens qui leur assure une reconnaissance étatique.

Deuxièmement : le travail de la délégation de l’UEA, Association Universelle d’Espéranto auprès de l’ONU à Genève
En collaboration avec Humphrey Tonkin des USA, de Kimura Goro du Japon et de Renato Corsetti d’Italie, j’ai pu à trois reprises expliquer notre action à Genève. J’ai pu démontrer que des retraités peuvent sans problème se charger d’une telle tâche, mais que des indépendants, s’ils se rendent à Genève pour représenter UEA, perdent une occasion de gagner de l’argent. Vu que la ville de Genève abrite le principal siège européen de l’ONU, il incombe aux espérantophones suisses de mettre sur pied une équipe adéquate pour remplir cette tâche. Les représentants travaillent bénévolement. Actuellement, le groupe de représentants se compose de Stefano Keller de Hongrie, Lausanne, comme chef de délégation, de Cesco Reale d’Italie, Neuchâtel, de Charmian Common d’Angleterre, Genève et de moi-même. Dans mon agenda, on trouve déjà en septembre et en novembre deux séjours de trois jours chacun à Genève. Les personnes dirigeantes d’UEA ont à plusieurs reprises fortement soutenu la valeur et l’efficacité de l’équipe suisse travaillant à Genève. J’ai pu faire la connaissance et échanger des informations avec la personne qui remplit la même fonction au siège principal de l’ONU à New-York.


Troisièmement : le travail du membre A du Comité d’UEA
Depuis 1998, je remplis la tâche de membre A du Comité, j’y représente donc la Suisse, selon une décision du comité de la Société Suisse d’Espéranto. Il y a un membre A par pays. J’ai donc l’obligation d’aller aux Congrès et j’y vais à mes frais. J’ai donc pris part à deux séances plénières de quatre heures chacune. En plus, il y a des réunions partielles, huit en tout. Je ne peux jamais participer à toutes, je fais donc un choix en fonction des priorités. J’ai choisi les séances dédiées à l’Education et aux Relations Extérieures, ONU, UNESCO, etc. Une autre tâche du membre A du Comité est de saluer le Congrès au cours de la cérémonie d’ouverture ou bien de trouver une personne adéquate pour se charger de cette tâche pleine de signification. A Bialystok, j’ai par chance eu vent à l’avance que chaque personne devrait saluer les participants en disant le mot PAIX dans la langue de son pays. J’étais encore à mon domicile et j’ai pu mettre la main sur mon dictionnaire romanche-allemand pour trouver le mot en rumantsch grischun PASCH. Cela m’a permis de saluer l’assistance dans les quatre langues suisses. Il n’a pas échappé à mon attention que la représentante d’Israël a salué le Congrès en disant « shalom » en hébreu et « salam » en arabe. Autre tâche ou plutôt plaisir liée à la charge de membre A du Comité, c’est l’apéritif chez Monsieur le Maire de la ville hôte. Nous avons été reçus en grande pompe au Palais Branicky avec musique d’époque et brillants costumes des danseurs, puis souper délicieux.




Quatrièmement : Annonce au sujet de ALVOKO AL MONDPACO, APPEL POUR LA PAIX DANS LE MONDE.
J’ai demandé à Osmo Buller, directeur général du Bureau Central de l’Espéranto à Rotterdam, le droit de présenter cette action pour la paix dans le monde au cours de la cérémonie d’ouverture. J’ai commencé de travailler à ce projet pendant mon séjour au Japon en collaboration avec des pacifistes japonais. Osmo a tout de suite dit non, car cette cérémonie dure déjà plus de deux heures. Par contre, il a proposé de me donner la parole à ce sujet lors de la cérémonie de clôture. A ce moment-là, j’étais assise à côté de Oshioka Taeko san, ma sœur japonaise de Hiroshima. Nous sommes montées sur la scène main dans la main et les applaudissements ont déjà commencé à ce moment-là. Osmo m’avait donné deux minutes, j’ai donc dû résumer et répéter l’adresse du site :

www.alvoko-al-mondpaco.org.

Le site Internet fonctionne déjà en français, en allemand et en Espéranto. Vous pouvez le visiter, lire, réfléchir et soutenir cette action en cliquant. J’annoncerai le lancement de cette action quand les versions en japonais et en anglais seront installées. J’ai profité de l’occasion pour rapidement présenter l’action de Oshioka Taeko san : récolte de messages de paix par le biais de l’Espéranto à l’occasion de la journée de la femme le 8 mars. Beaucoup de gens sont ensuite venus vers nous pour la saluer et la féliciter.

Cinquièmement : Action en Europe
Monsieur Hori Yasuo, membre du Bureau du Comité d’UEA, qui est responsable de l’action dans les divers pays, a rassemblé des participants pour discuter de l’action en Europe. Il m’a priée de présider cette rencontre. Il y a participé, ainsi que Monsieur Sean O Riain, président de Eŭropa Esperanto Unio (EEU), qui regroupe les associations nationales des pays de l’Union Européenne.
J’ai commencé par attirer l’attention des auditeurs sur le danger dans l’emploi du mot « région » et « régional ». En effet, il peut s’agir d’une division inférieure à un pays, par exemple la Suisse romande, la Suisse alémanique, le Tessin, sont des régions de Suisse. Dans la pratique des discours à l’ONU, une région est un continent, donc un groupe d’Etats ; on est au niveau supra-national.
C’est moi qui ai lancé la question de l’action au niveau européen il y a quelques mois : Pourquoi n’y a-t-il pas à UEA une Commission pour l’Europe, comme il existe une Commission pour l’Afrique (Afrika Komisiono AK), une Commission pour l’Asie (Komisiono por Azia Esperanto Movado KAEM) et une Commission pour l’Amérique ? De la même manière que j’ai procédé à Rotterdam en 2008 lors de la séance de la Commission pour l’Asie (KEAM), j’ai tout d’abord présenté l’aspect géographique de la question : Où finit l’Europe ? Où commence l’Asie ? Tout le monde sait que l’Oural sépare les deux continents. Beaucoup de gens savent que, tout comme la Russie, la Turquie a une partie européenne et une partie asiatique. Istanbul est la seule ville du monde qui se situe sur deux continents. Peu de gens sont conscients du problème qui se pose dans le Caucase où se situent la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbeidjan. Durant la séance de KAEM en 2008, j’ai présenté cet aspect et immédiatement, une dame arménienne s’est levée et a confirmé vigoureusement : Nous sommes en Asie, nous avons des réunions avec les espérantistes iraniens ! En parallèle, ces trois Etats sont membres du Conseil de l’Europe (Konsilio de Eŭropo KE). Par conséquent, selon moi, on peut considérer que ces trois pays font partie à la fois de l’Europe et de l’Asie. A la fin de cette présentation de ma part, une dame, espagnole si je ne fais erreur, a pris la parole en disant que, en tant que docteur en droit international, elle pouvait tout à fait confirmer ce que je venais de présenter et a ajouté qu’il n’existe aucune définition précise du continent européen dans les textes de lois du Conseil de l’Europe.
En Europe, sur le plan de l’Espéranto, il existe EEU qui agit efficacement en se consacrant essentiellement au lobbyisme à Bruxelles. EEU regroupe les associations nationales d’Espéranto présentes dans les pays faisant partie de l’Union Européenne, donc 27 Etats. Dans ses statuts, EEU n’a pas de lien direct avec UEA, l’Association Universelle d’Espéranto.
Que trouve-t-on en Europe à l’extérieur de ce groupe d’Etats de l’UE? Il y a 20 autres Etats et parmi eux la Suisse.
Les Etats disséminés : Islande, Norvège, Suisse, Liechtenstein
Les Etats de l’Est : Biélorussie, Ukraine, Russie, Moldavie
Les Etats balkaniques : Serbie, Croatie, Bosnie, Macédoine, Albanie
Les Etats caucasiens : Arménie, Géorgie, Azerbeidjan
Les Etats minuscules : Andorre, Vatican, Saint Marin, Monaco
Au cours de la séance, je me suis exprimée de la façon suivante :
Premièrement : je ne vois pas tellement comment on pourrait former un groupe de sociétés nationales de ces 20 pays disséminés. Deuxièmement : En Suisse, nous collaborons avec les associations nationales voisines pour échanger des documents d’information sur l’Espéranto. Nous n’avons pas besoin d’une Commission pour cela. Madame Iléana Schroeder du Danemark a annoncé que, au sein de l’EEU, on avait formé des groupes régionaux qui contiennent des pays hors UE.
Une recommandation a été émise que nous tentions d’utiliser l’Espéranto dans le programme des villes jumelées.
Une recommandation a été émise pour que nous suivions le développement de divers programmes d’apprentissage.
Il n’y a pas eu de décision de créer une nouvelle commission.
Par conséquent, nous devons poursuivre notre collaboration avec les sociétés nationales des autres pays, particulièrement avec les pays qui partagent nos langues nationales.

Sixièmement : Divers

Les Polonais ont eux-mêmes organisé la soirée finale appelée Internacia Arta Vespero, en partie avec de la musique de style étasunien et de la danse de même style,… affaire douteuse… Cette tâche, qui m’incombe habituellement, est donc tombée de mes épaules.

Pendant la Foire du premier soir, il y avait un stand pour la Société Suisse d’Espéranto avec un panneau. Il n’y avait pas de matériel à présenter. J’ai noté sur le panneau que j’étais à disposition pour donner tout renseignement. Pendant tout le Congrès, j’ai eu l’occasion de rapporter au sujet de l’Espéranto en Suisse auprès de plusieurs personnes qui m’ont posé des
questions à ce sujet.

2010 sera une année d’élections pour le Bureau (7 personnes) et le Comité (80 personnes) d’UEA. Des membres de la Commission des Elections se sont approchés de moi…. Je réfléchis…. Il faut savoir que, à plusieurs reprises lors de mon séjour au Japon, on a lancé l’idée que je devrais être la première présidente d’UEA… Vu que Monsieur Probal Dasgupta d’Inde va certainement se représenter au poste de président, je n’ai pas l’intention de me porter candidate. Quelqu’un m’a dit : Comme Monsieur Claude Piron est mort, tu es actuellement la personne de Suisse la plus connue dans le mouvement de l’Espéranto. Au Japon, après ma conférence sur l’enseignement de la résolution des conflits, j’ai entendu : Vous êtes le nouveau Pestalozzi ! Comme je déteste entendre des autolouanges chez certaines autres personnes, j’arrête là.

Mon opuscule « Afrikanoj kaj mi » « Les Africains et moi » paru en juin 2009 était en vente à la libraire du Congrès. Cent exemplaires ont été vendus. Je suis en train d’écrire « Japanoj kaj mi » « Les Japonais et moi ». Cette brochure-là sera-t-elle prête pour le Congrès de 2010 ?



En tant que conseillère de la Commission pour l’Afrique, j’ai parfois assuré la permanence au stand de cette commission avec Jean Codjo, béninois qui habite au Canada. Il y avait deux autres Africains qui étudient en Pologne : un Congolais qui habite en Afrique du Sud et un Tanzanien.

A Herzberg (Allemagne) en juin, j’ai commandé 50 maillots noirs avec le texte suivant : « Esperanto, nia lingvo » (L’Espéranto, notre langue) et « Esperanto, lingvo de paco » (L’Espéranto, la langue de la paix) en 10 langues. La livraison des ces maillots a eu lieu à Bialystok. Je les vendrai au CDELI quand j’y irai. Je peux aussi les envoyer par la poste avec facture, si c’est en Suisse. J’ai diverses tailles. Le prix est de 10 CHF. On peut librement ajouter quelque chose pour mon action en Afrique (Voir « Savoir sans barrières »).

UNIVERSALA KONGRESO DE ESPERANTO

BJALISTOKO, POLLANDO, 25an de julio ghis unua de aùgusto 2009

Tie vi vidos min kun du el miaj koreaj amikoj.
Perfekta kaj mirinda Universala Kongreso

Belegaj lokoj, bonega organizado, ĉio iris glate dum UK. Estis eĉ retkafejo je dispono, tio estas novaĵo. La bjalistoka solvo por havi grandegan salonon estis bona : grandega tendo kun ligna planko kaj multaj seĝoj. Neniam ĝi estis plena, do ĝi estis sufiĉe granda. Partoprenis 1800 homoj el 60 landoj.


Laŭ mia scio dudek svisoj partoprenis ĝin.

Svisoj vigle partoprenis en diversaj kampoj.

Unue : Edukado
Estis subkomitatkunsido pri tiu temo. Oni petis al mi gvidi ĝin. Tion mi faris.
La komitato de UEA same kiel tiu de ILEI elektis novan Internacian Ekzamenan Komisionon (IEK). En ĝi restas Monika Molnar kaj mi kiel prezidanto.
Monika Molnar partoprenis kiel asistanto de Katalin Kovats en la paroligaj rondoj kaj metiejoj de edukado.net. Plie ŝi ekzamenis laŭ la nova ekzamensistemo. Ŝi laboregis kaj dum iuj tagoj ŝi eĉ ne trovis tempon manĝi.
Mi ricevis mian atestilon pri sukceso en la novtipaj ekzamenoj KER-ITK de UEA en la nivelo C1. Mi ricevis lertigadon por esti ekzamenanto en tiu nova sistemo kaj tuj ekdeĵoris pro la granda nombro da kandidatoj : 47. Inter ili tri svisoj.
Ni metu ILEI-n en tiun ĉi ĉapitron. Ĝi havas nun novan estraron, ĉar 2009 estis elektojaro. Stefan MacGill estas la prezidanto kaj Duncan Charters la vic-prezidanto. Dum la kunsido de ILEI mi povis substreki la grandan valoron de la ILEI konferenco en Benino en 2008, kiun mi partoprenis. Mi menciis la verkadon de tiea skipo : ili inventis rakonton, kiu celas instrui al virinoj la uzon de certaj plantoj riĉaj je iuj vitaminoj. La partoprenintoj plie desegnis bildstrion de tiu rakonto kaj la verko estis transdonita al UNESCO. Tio estas grava kaj utila laboro per Esperanto. Pri nia kunlaboro kun UNESCO mi povas diri, ke mi dum UK povis renkonti la deĵorantojn ĉe tiu instanco : Renée Triolle, François Lo Jacomo kaj Barbara Despineys. Ni parenteze notu, ke UNESCO havas filion en Ĝenevo : le Bureau International de l’Education.

Mi faris oficialan proponon, ke ILEI okazigu regule sian konferencon en Afriko ekzemple ĉiun trian jaron. Mi ricevis fortan subtenon. Rimarkindas, ke neniu afrikano ricevis vizon al Pollando…. Do ni devas iri al ili. Ĉar ni plantis arbon en la Centro Songhai en Porto Novo, ni devas denove iri tien por konstati, ĉu ĝi bone kreskas. Rilate al tio du personoj anoncis al mi sian intencon subteni finance la partoprenon de afrikanoj al tia konferenco en Benino, precize por ses personoj ; mi nun estas iu peranto inter sponsoroj kaj organizantoj. Ĉar mi konas persone la homojn, mi povas fari proponojn. La sponsoroj petis tion de mi.
Dum la vintro mi elpensis novan ekzamensistemon por blinduloj. Mi submetis ĝin al finnaj blinduloj kaj al aliaj fakuloj pri tiu temo. Ambaŭ komitatoj, UEA kaj ILEI, aprobis ĝin. Tio estas signifoplena paŝo, kiam oni scias, ke Louis Braille naskiĝis en 1809, do antaŭ 200 jaroj. Mi proponis la unuan sesion en UK 2011 en Kopenhago. Bv transdoni tiun informon al Sinjoro Martin Meyer en Zuriko.
La sesio de la Internaciaj Ekzamenoj de ILEI UEA estis nuligita, ĉar kompreneble la kandidatoj preferis ekzameniĝi laŭ la nova sistemo, kiu garantias ŝtatan agnoskon.

Due : Laboro de la svisa delegacio de UEA ĉe UN en Ĝenevo
En kunlaboro kun Humphrey Tonkin, Kimura Goro kaj Renato Corsetti mi povis trifoje klarigi nian agadon en Ĝenevo. Mi klare montris, ke emerituloj povas fari tian taskon senprobleme, sed ke sendependa persono deĵoranta por UEA ie perdas la okazon gajni monon. La delegitaro laboras volontule. Ĉar Ĝenevo gastigas la ĉefan eŭropan sidejon de UN, estas tasko de Svisa Esperanto Societo trovi taŭgan teamon por tiu deĵorado. Nuntempe la ĉefdelegito estas Stefano Keller kaj la aliaj personoj estas Cesco Reale, Charmian Common kaj mi. En septembro kaj en novembro jam legiĝas en mia agendo dufoje tri tagoj en Ĝenevo. La gvidantoj de UEA plurfoje kaj vigle laŭdis la elstaran laboron de la ĝeneva stabo. Mi povis konatiĝi kaj interŝanĝi informojn kun la deĵoranto en Novjorko en la ĉefa sidejo de UN.

Trie : Laboro de komitatano A
Ekde 1998 mi estas komitatano A nome de Svislando laŭ decido de la estraro de SES. Konsekvence mi partoprenis en du plenkunsidoj de tiu komitato, dufoje kvar horojn. Plie estas subkomitatkunsidoj, ok entute. Mi neniam povas partopreni en ĉiuj, do mi elektas tion, kio plej gravas. Mi partoprenis en la kunsido de la subkomitato « Eksteraj rilatoj » kaj en la subkomitato « Edukado ». Alia tasko de la komitatano A estas saluti la kongresanojn dum la solena inaŭguro aŭ trovi iun taŭgan personon por fari tiun signifoplenan eldiron. En Bjalistoko feliĉe mi sciis antaŭe, ke ĉiu salutanto devos diri la vorton PACO en la lingvo de sia lando. Feliĉe mi povis en mia hejmo atingi mian vortaron Rumantsch-Deutsch kaj trovi la vorton PACO en la romanĉa : pasch. Tiel mi povis diri tiun vorton en niaj kvar oficialaj lingvoj. Mi rimarkis, ke reprezentanto de Israelo salutis dirante « ŝalom » en la hebrea kaj « salam » en la araba. Alia tasko aŭ plezuro por la komitatanoj estas invito ĉe la urbestro. Mi partoprenis tiun kunvenon en la kastelo Branicki, kie ni vidis belegan dignan dancon kun brilaj kostumoj kaj ricevis bongustegan vespermanĝon.

Kvare : Anonco pri ALVOKO AL MONDPACO
Mi petis al Osmo Buller, ĝenerala direktoro de la Centra Oficejo, la rajton prezenti tiun agadon dum la malfermo. Mi komencis ellabori tiun agadon dum mia restado en Japanio en kunlaboro kun japanaj pacbatalantoj. Tuj Osmo diris ne, ĉar tiu solenaĵo ofte daŭras pli ol du horoj. Tamen li proponis, ke mi faru tion dum la fermo. Dum la fermo sidis apud mi Osioka Taeko san, mia japana fratino el Hiroshima. Ni duope manenmane supreniris al la scenejo, jam ekis aplaŭdoj. Oni donis al mi du minutojn, do mi devis resumi kaj ripeti la nomon de la retejo :

www.alvoko-al-mondpaco.org.

La retejo jam funkcias en la franca, en la germana kaj en Esperanto. Vi povas viziti ĝin, legi, pripensi kaj subteni klakante. Mi anoncos la agadon vastskale, kiam la japana kaj la angla lingvoj pretos. Mi rapide prezentis la agadon de Taeko san : rikolto de pacmesaĝoj per Esperanto okaze de la virina tago la okan de marto. Multaj homoj venis poste al ni por saluti ŝin kaj gratuli ŝin.


Kvine : Eŭropa Agado
Estrarano Hori Yasuo, kiu respondecas pri landa agado, kunvenigis personojn por paroli pri agado en Eŭropo. Li petis al mi gvidi la kunvenon. Li partoprenis, same kiel Sean O Riain, prezidanto de Eŭropa Esperanto Unio (EEU).
Unue mi atentigis la aŭskultantojn pri la danĝero en la uzo de la vorto « regiono » kaj « regiona ». Povas esti enlanda disdivido, ekzemple Romandio, Alemanio, Tiĉino estas regionoj en Svislando. En la kutima paroluzo de UN regiono estas kontinento, do ŝtataro.
Fakte per rimarko de mi antaŭ kelkaj monatoj leviĝis la demando, kial ne ekzistas Eŭropa Komisiono de UEA, kiel ekzistas Afrika Komisiono (AK), Amerika Komisiono kaj Azia Komisiono (KAEM). Kiel mi faris en Roterdamo en 2008 en la kunveno de Azia Komisiono, mi unue prezentis la geografian aspekton de tio, tio estas, kie Azio komenciĝas, kie Eŭropo finiĝas. Ĉiuj scias, ke Uralo estas la limo inter la du kontinentoj. Multaj scias, ke same kiel Rusio Turkio havas azian parton kaj eŭropan parton. Istanbulo estas la nura urbo en la mondo, kiu situas sur du kontinentoj. Malmultaj konsciiĝas pri la kaŭkaza regiono, kie situas tri ŝtatoj : Kartvelio (Géorgie, Gruzinskaya), Azerbejĝano kaj Armenio. Dum kunveno de KAEM en 2008 mi prezentis tion kaj tuj armena virino stariĝis kaj konfirmis vigle : ni estas en Azio, ni havas komunajn renkontiĝojn kun gesamideanoj el Irano ! Paralele la tri kaŭkazaj landoj estas membroj de Konsilio de Eŭropo (KE). Do laŭ mi oni bone povas pensi, ke tiuj tri landoj apartenas kaj al Eŭropo kaj al Azio. Post tiu prezento mia ekparolis virino doktoro pri internacia juro el Hispanio, se mi bone memoras ; ŝi tute konfirmis kaj aldonis, ke ne ekzistas en la leĝaj dokumentoj de Konsilio de Eŭropo iu klara indiko pri limoj de Eŭropo.
En Eŭropo agadas EEU por Esperanto tre vigle, ĉefe en Bruselo por lobiado. EEU grupigas la landajn asociojn de la EU landoj, tio estas 27 ŝtatoj. EEU ne havas laŭ sia statuto iun rilaton al UEA.
Kio ekzistas en Eŭropo ekster tiu grupo ? Ekzistas 20 aliaj ŝtatoj, inter ili Svislando.
La disaj landoj : Islando, Norvegio, Svislando, Liĥtenŝtejno
La orientaj landoj : Belarusio, Ukrajnio, Rusio, Moldavio
La balkanaj landoj : Serbio, Kroatio, Bosnio, Makedonio, Albanio
La kaŭkazaj landoj : Azerbejĝano, Armenio, Kartvelio.
La etaj landoj : Andoro, Vatikano, San Marino, Monaco.
Dum la kunveno mi esprimis min jene : Unue : mi ne bone komprenus formigon de grupo, landaro, komisiono el tiuj 20 disaj landoj. Due : ni svisoj kunlaboras kun la najbaraj landaj asocioj por interŝanĝi varbideojn ; por tio ni ne bezonas iun plian komisionon. Ileana Schroeder el Danlando anoncis, ke ekzistas ene de EEU subgrupoj regionaj, kiuj entenas ne EU-landojn.
Estis rekomendo, ke ni klopodu uzi Esperanton en la programo de ĝemelaj urboj.
Estis rekomendo, ke ni observu kelkajn interesajn instruprogramojn.
Ne estis iu decido pri kreo de iu nova grupo.
Do ni daŭre klopodu rilati kun niaj najbaroj, ĉefe kun tiuj, kiuj uzas niajn naciajn lingvojn.

Sese : diversaĵoj
La Poloj mem antaŭorganizis la Internacian Artan Vesperon, parte kun usoneca muziko kaj danco…dubinda afero… Tiu kutima tasko mia falis de miaj ŝultroj.

Dum la Movada Foiro estis loko por SES kun ŝildo. Estis neniu materialo. Mi notis sur la ŝildo, ke mi estas je dispono por informi iun. Dum la tuta kongreso mi havis la okazon raporti pri Esperanto en Svislando kun multaj personoj, kiuj demandis al mi pri tiu temo.

2010 estos elektojaro por la estraro kaj la komitato de UEA. Membroj de la elekta komisiono ekparolis al mi… Mi pripensas…. Aŭdu, ke plurfoje en Japanio oni sugestis al mi fariĝi la unua prezidantino de UEA… Ĉar Probal Dasgupta certe rekandidatiĝos, mi ne havas tiun intencon. Iu diris al mi : ĉar Claude Piron mortis, vi certe nuntempe estas la plej fama sviso en la Esperanto-movado. En Japanio post mia prelego pri konfliktosolvado mi aŭdis : vi estas la nova Pestalozzi ! Ĉar mi tre malŝatas memlaŭdojn ĉe certaj aliaj personoj mi tuj ĉesu.

Mia verketo « Afrikanoj kaj mi » estis aĉetebla en la Libroservo. 100 ekzempleroj vendiĝis… Mi nun verkas „Japanoj kaj mi“. Ĉu ĝi pretos por la UK 2010?

Kiel konsilanto de la Afrika Komisiono de UEA mi foje deĵoris en la budo de tiu komisiono kun Jean Codjo, beninano loĝanta en Moncton, Kanado. Aliaj afrikanoj estis du, kiuj studas nuntempe en Pollando : unu el Kongolando loĝanta en Sudafriko kaj unu el Tanzanio.

En Herzberg en junio mi mendis 50 T-ĉemizojn nigrajn kun teksto „Esperanto, nia lingvo“ kaj „Lingvo de la paco“ en dek lingvoj. La liverado okazis en Bjalistoko. Mi vendos ilin en CDELI, kiam mi iros tien. Mi pretas sendi iujn tra Svislando kun fakturo. Mi havas malsamajn grandecojn. La prezo estas 10 CHF. Oni povas libere aldoni ion por mia agado en Afriko.