27 et 28 octobre 2012:
COLLOQUE SUISSE SUR L'EDUCATION A LA PAIX
DEFIS ET PERSPECTIVES
Historique
Grâce à l’espéranto, je travaille quotidiennement au niveau mondial. Et
quand je me penche sur mon minuscule pays, la Suisse, je constate un clivage vu
que la Suisse est assise sur la frontière culturelle et linguistique qui
sépare les peuples latins et les peuples
germains. Co-fondatrice et co-présidente de l’Association Suisse des Educateurs
à la Paix (www.asepaix.ch), je souhaite
rapprocher les diverses autres associations de manière à permettre à chacun de
connaître les activités et les options des autres associations. Dans notre
petit pays, on devrait arriver à réunir les Alémaniques et les Romands. Or il
semble que bien des activistes ne soient pas bilingues et donc qu'une
collaboration régulière ne soit pas possible.
En février 2010, par curiosité, je vais visiter le Village de la Paix à
Broc. Durant la discussion avec les responsables de cette institution naît l’idée
d’un congrès, d’un colloque pour rassembler tous les Suisses actifs dans le
domaine de l’éducation à la Paix.
Mais la mise sur pied d’un Comité d’Organisation est plus difficile que
prévu, et en été 2010, ASEPAIX met ce projet de côté.
Lors d’un séjour en Suisse orientale en novembre 2010, je vais à Walzenhausen rendre
visite à Ruedi Tobler, le pilier du Conseil Suisse de la Paix. Il me dresse un
vaste panorama de tout ce qui a déjà été fait en la matière et se déclare prêt
à collaborer pour la concrétisation d’un tel colloque. La joie!!
Nous trouvons ensuite des collaborateurs au sein du MIR IFOR, du Village
de la Paix, du Service Civil International (SCI), de ASEPAIX, de go-for-peace
et du CENAC.
Et c’est parti. Presque deux ans de travail.
Un grand merci à tous mes amis du Comité d’Organisation qui ont
efficacement œuvré pour la concrétisation de mon idée.
A la fin du colloque, les participants ont pu, en UN MOT, dire leur
évaluation de cette réunion. On a entendu :
« ENFIN »
« CONTINUEZ ! »
Présentation du thème par un expert: Barbara Jost
Vu que le problème en Suisse est la différence des langues, le colloque a bien fonctionné grâce à l'interprétation simultanée.
Les organisations qui travaillent dans le domaine de l'éducation à la Paix avaient la possibilité de se présenter et de présenter leurs publications sur des stands.
Un autre expert: Véronique Lévesque. Elle a exprimé en dessins les opinions et les impressions des participants, de main de maître.
Echanges entre Alémaniques et Romands, entre jeunes et moins jeunes.
Le CENAC de Lausanne a exposé des panneaux sur certaines personnalités pacifistes à fréquenter.
Pour couronner la réussite de ce colloque, des repas délicieux et pris dans une ambiance cordiale ont réjoui tous les participants.
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